Oui. Lorsque l’on commence à s’intéresser à l’hypnose spirituelle, on tombe rapidement sur le terme d’hypnose de régression dans les vies antérieures. Cette approche spécifique se construit sur l’hypothèse que la régression pourrait permettre d’accéder à des souvenirs bien plus anciens que l’enfance, et même de vies antérieures supposées. On préfère d’ailleurs parfois les termes d’hypnose quantique ou d’hypnose ésotérique.

L’hypnose régressive offre un éventail de bienfaits potentiels, bien que l’expérience puisse varier d’une personne à l’autre. En premier lieu, elle permet d’explorer en profondeur les souvenirs enfouis dans le passé, en mettant l’accent sur les aspects émotionnels et psychologiques de ces expériences. Par conséquent, ce type d’hypnose permet de se libérer des souvenirs et des expériences du passé et comprendre comment un évènement traumatisant peut avoir comme impact sur sa vie actuelle.

Les contre-indications sont identiques à la pratique de l’hypnose ericksonienne. L’hypnose spirituelle est donc déconseillée aux personnes psychotiques, notamment atteintes de schizophrénie, de troubles bipolaires ou autres troubles maniaco-dépressifs, surtout si elles ne sont pas stabilisées par une médication. Il est également déconseillé aux personnes luttant contre des dépendances (toxicomanie, alcoolisme) de pratiquer l’hypnose de régression, leur état mental pouvant être altéré par les substances.

Que les souvenirs explorés soient exacts ou non n’altère pas forcément les bienfaits de l’hypnose spirituelle. Même si les faits contiennent des inexactitudes, le travail d’introspection reste lui bien réel et aide à identifier des schémas de pensée, à comprendre des émotions profondes et à résoudre des problèmes du quotidien.

Il est important de retenir que l’hypnose n’est pas dangereuse en soi. Si vous êtes mal accompagné ou que vous n’avez pas confiance en votre praticien en hypnose spirituelle, vous ne risquez rien car il est impossible d’atteindre un état hypnotique sans se sentir en confiance et en sécurité. Votre cerveau bloquera les informations et la détente profonde ne s’effectuera pas.

Un argument fréquent des personnes sceptiques est que l’expérience vécue en hypnose spirituelle est un produit des croyances du sujet. Le psychiatre Dr Brian Weiss et le psychologue Dr Michael Newton, deux pionniers dans le domaine, étaient tous les deux des thérapeutes très cartésiens. Ils ne croyaient ni à la réincarnation, ni à la vie après la mort jusqu’à ce que certains de leurs clients, également matérialistes, accèdent spontanément et contre tout attente, à des vies antérieures. Ceci a permis de conclure que l’expérience peut survenir alors que ni le praticien, ni le client ne possèdent de croyances en la réincarnation ou en la vie après la mort.